Sodome ma douce

  • Sodome, ma douce

  • Un texte de Laurent Gaudé

  • Monologue Mythologique

  • Mise en scène: Vanessa Bonnet
  • Interprétation: Vinciane Amilhon
  • Vidéo: Flore Bleiberg
  • Scénographie: Anna Terrien
  • Lumière: David Luchetta
  • Avec le soutien de: Clap ville de Nantes, Projet Jeune Loire-Atlantique, Stereolux/La Fabrique et du Festival Péril Jeune/Confluences

Celle de Sodome est l’unique survivante de la damnation qui a emporté Sodome et Gomorrhe. Son châtiment : être enterrée vivante dans le sel.

Siècles après siècles, elle voit filer les âges inerte et impuissante. Perpétuel enchaînement du sort, c’est un autre cataclysme qui l’a délivrera. Lentement les eaux du déluge l’a font renaître. Et dans un flot éternel, elle évoque le souvenir de sa ville natale : Sodome.

Sodome, cité voluptueuse, libre et sensuelle où l’utopie sexuelle ne connait aucune d’entrave. Jusqu’au jour fatal où la haine des hommes l’a marquera à jamais du sceau de l’infamie.

Le jour de la fête en l’honneur des dieux, une femme de la cité jumelle de Gomorrhe vient perturber la cérémonie et annonce le malheur qui s’est abattu sur eux. Gomorrhe est anéanti et il en sera bientôt de même pour la douce Sodome. Le désastre est à venir.

La comédienne Vinciane Amilhon, endosse la lourde tâche de nous raconter le dénouement, seule sur scène pendant 45 minutes dans le décor immaculé des ruines de Sodome, elle relate le destin tragique de cette ville dont elle incarne le dernier symbole.

Épuration totale, blancheur absolue, vide sidéral, l’actrice est lâchée dans le trou numérique que devient la scène. Pour que seul le texte résonne dans la tête du spectateur comme un cri de douleur d’un fantôme oublié, le cri de Sodome.

Tournée: Salle du Marché aux grains de La Rochelle, Salle de la Rode à Domme, L’EITB de Cotonou au Bénin, Pol’n à Nantes, La Bellone à Bruxelles et Confluences à Paris

 Possibilité de théâtre en appartement.